LE TOUR DE LA FRANCE PAR DEUX ENFANTS

Un livre exceptionnel par son tirage ! Près de 10 millions d'exemplaires édités depuis l'origine, dont environ 8 millions avant la Première Guerre mondiale.

Le Tour de la France par deux enfants

Auteur : G. Bruno (alias Augustine Fouillée, née Tuillerie)

Editions : Belin

Année de 1e édition : 1877 - 

Edition augmentée de 8 chapitres en 1905

Nombre de pages : 312 à l'origine et 322 dans l'édition augmentée

Nombre d'illustrations : 221 de Pérot, le reste de Dascher en 1905 

Autres illustrateurs : Pérot. 

Pérot est l'unique illustrateur de l'édition d'origine. Les illustrations de Dascher apparaissent uniquement dans la nouvelle édition augmentée à partir de 1905

Résumé du livre

Il s'agit d'une volonté d'apprentissage aux écoliers de la fin du XIXe siècle des connaissances générales qu'on attend d'eux. L'histoire s'inscrit dans le contexte de la perte de l'Alsace et de la Lorraine après la défaite de 1870. Deux jeunes orphelins, André et Julien Volden, qui ne veulent pas devenir allemands après l'annexion, quittent leur région natale et prennent la route à travers la France. À partir de leur pérégrination, ils découvrent les paysages, les grandes villes, les personnages illustres de l'Histoire, l'industrie, l'agriculture, les métiers et spécialités divers, les avancées techniques et les progrès technologiques de leur "patrie", le tout raconté dans un esprit d'allégorie de la France et de ressentiment vis à vis de l'Allemagne.

Illustrations de Dascher :

Comme le fait remarquer un internaute, il est intéressant de noter la différence de traitement entre les deux illustrateurs Pérot et Dascher, lors de la réédition augmentée, par exemple sur la même illustration du travail du soir dans une ferme du Jura (ci-dessous page 82).

À noter le crucifix au-dessus du lit dans la version confessionnelle de Pérot avant la loi de séparation des Églises et de l'État de 1905.  Par ailleurs, deux personnages sont introduits par Dascher : un assistant à la table de l'horloger et une jeune femme qui brode près du métier à bas (probablement les enfants des fermiers). Les hommes ne portent plus de couvre-chef. Il est 23 h 45 sur l'horloge du dessin de Dascher (ou 11 h 45 ?) ; les éclairages des lampes à pétrole y paraissent plus puissants, alors que les baluchons posés à terre par les deux enfants restent quasiment les mêmes...

Légende du dessin : 

C'est dans les fermes du Jura que se fabriquent en grande quantité les ressorts de montre les plus délicats. En passant près des fermes, il est rare qu'on n'y entende pas le bruit du marteau ou de la lime. Le métier à bas auquel travaille la fermière de droite, a été inventé par un Français, un ouvrier serrurier des environs de Caen. Avec ce métier on fabrique bien plus vite qu'avec la main, des bas presque aussi solides

C'est dans l'épilogue, à partir du chapitre CXX (120) que les nouvelles inventions du tout début du XXe siècle sont ajoutées. C'est à dire 33 ans après le début de l'aventure d'André et de Julien...

On y trouve les progrès en santé : découvertes de Pasteur, les rayons X, le chloroforme..

Des inventions nouvelles : les sous-marins, la photographie, les télescopes et microscopes, le cinéma, la télégraphie sans fil, le téléphone, le phonographe, le tramway électrique, le métro :

L'histoire se termine à l'aube de l'année 1905...


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